Pourquoi tombe-t-on plus malade quand il fait froid ?
C’est un phénomène bien connu : dès que les températures chutent, les rhumes, angines, bronchites et autres virus respiratoires refont surface. Mais le froid en lui-même ne rend pas malade. Ce qui augmente réellement les risques d’infections hivernales, ce sont plusieurs facteurs liés au mode de vie et au fonctionnement de notre organisme en période froide.
1. Le froid affaiblit nos défenses locales
Lorsque vous respirez de l’air froid et sec, vos muqueuses nasales s’assèchent et se contractent. Or, c’est justement dans le nez et la gorge que le système immunitaire local agit en première ligne. Des études ont montré que les températures basses diminuent la réponse immunitaire des cellules des voies respiratoires, rendant plus difficile la neutralisation des virus.
2. On vit davantage en milieu clos
En hiver, on a tendance à passer plus de temps en intérieur, souvent mal ventilé, et au contact rapproché d’autres personnes. Cela favorise la transmission des virus comme la grippe, les rhinovirus, ou les coronavirus.
3. Certains virus survivent mieux dans le froid
Des recherches montrent que des virus respiratoires comme la grippe sont plus stables et plus contagieux quand l’air est froid et sec. Cela augmente leur durée de vie en suspension dans l’air ou sur les surfaces.
Que faire pour limiter les risques ?
- Aérez régulièrement même s’il fait froid : 5 à 10 minutes, plusieurs fois par jour.
- Couvrez votre nez et votre bouche en extérieur pour réchauffer l’air inspiré.
- Hydratez-vous bien pour maintenir les muqueuses en bon état.
- Maintenez une bonne hygiène (mains, objets partagés).
- Et ne surchauffez pas votre intérieur : 19–20 °C suffisent !